Iroha

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Iroha

Tori naku kowe suyume sama seMiyo ake wataruhin kashi wo.Sorairo haeteoki tsu heniHofune murewi numoya no uchi.

“ い ろ は に ほ へ と
ち り ぬ る を
わ か よ た れ そ
つ ね な ら む ”
“ う ゐ の お く や ま
け ふ こ え て
あ さ き ゆ め み し
ゑ ひ も せ す ”
Iroha
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    Kisanagi Yhsim
    Kisanagi Yhsim
    Tu fixas longuement l'écran de ton ordinateur, pensif. Le Wonderland... Tu n'allais pas mentir, tu avais entendu parler d'eux. Tu n'avais pas franchement poussé ta curiosité au début, principalement à cause de ta tentative, puis de ta recherche de travail. Mais depuis que tu avais déménagé pour l'île d'Amaya, tu avais eu le temps de chercher. Certes, les commentaires n'étaient pas tous élogieux, c'était à prévoir. Mais s'ils défendaient une juste cause, tu ne pouvais pas refuser de les aider, pas vrai ? Du moins, c'était ce que tu t'étais dit, mais pour cela, il aurait fallu qu'ils daignent venir vers toi. Et comme tu étais du genre insaisissable et très discret, rares étaient ceux pouvant témoigner de t'avoir surpris fouiner. Presque comme un fantôme... la comparaison était douloureuse, parfois. Ces esprits avaient plus d'attention que tu n'en avais jamais eu, même si ce n'était pas qu'en positif.

    Et tandis que tu étais une nouvelle fois victime de tes insomnies, passant une nouvelle nuit blanche à hacker divers sites - tant pour garder la main qu'histoire de récupérer quelques fonds toujours bienvenus - tu avais reçu un étrange message d'un dénommé White Rabbit. Tu ignorais qui était ce mystérieux lapin blanc, mais tu avais eu le pressentiment qu'il était lié au Wonderland. Sans pour autant pouvoir le confirmer. Le pseudonyme était assez équivoque... mais on ne savait jamais, cela pouvait être un imposteur. Tu l'avais laissé se présenter, te disant qu'il valait mieux ne pas lui donner de point d'accroche, si jamais c'était un imposteur. Et il t'avait confirmé être le fondateur du Wonderland. Il avait dit avoir besoin de personnes supplémentaires pour un grand projet, et pour veiller à la sécurité des gens. Il n'en avait pas fallu davantage pour te convaincre.

    Il avait paru ravi et t'avait informé revenir vers toi sous vingt-quatre heures. Tu espérais que ce soit avant, cependant. Pas que tu sois impatient, ni que tu changerais d'avis... mais s'il y avait du retard, tu serais bien capable de te dire que tu avais été une fois de plus utilisé, moqué.

    Pas que ça changerait grand chose, après tout~

    Tu te levas brusquement, faisant tomber la chaise sur laquelle tu étais assis.

    Crois-tu vraiment me chasser ainsi ?

    Tu grimaças, te massant les tempes. Cette voix dans ta tête te harcelait davantage lorsque tu n'avais pas dormi depuis plusieurs jours, ce qui était hélas le cas. Tu te frottas le visage, jetant un regard à ton portable. La matinée était bien entamée, et tu ne travaillais pas aujourd'hui. On t'avait mis ce jour de repos afin que tu puisses "récupérer", car ton état n'était pas passé inaperçu, évidemment. Un long soupir t'échappa et tu sortis de ton appartement, te dirigeant vers l'arrêt de bus le plus proche. Tu descendis une fois arrivé dans le centre-ville, cherchant un endroit où te poser un peu. Tu sortis ton portable afin de revérifier la carte, pas que tu avais oublié, mais car tu voulais voir ce qui était disponible.

    Le game center ne t'intéressait pas particulièrement, tu n'étais pas spécialement porté sur les jeux vidéos. Il te suffisait de les battre une fois, avant que tu ne t'en lasses. Tu avais un côté à chercher le 100% dans n'importe quel jeu, et avec ton hypermnésie, tu ne trouvais pas de jeu t'offrant une aventure inédite sur chaque nouvelle partie.
    Tu n'avais besoin de rien de particulier, et tu n'avais pas envie de flâner dans les boutiques.
    Il était possiblement bien trop tôt pour aller faire un tour en boîte de nuit, de plus, ce n'était pas ton style.
    Peut-être lire un livre à la librairie... ou pourquoi pas aller boire quelque chose qui devrait t'éveiller un peu ?

    Tu pris la direction du café de l'Aube, un endroit où tu étais déjà allé plusieurs fois. Pas au point de te considérer comme habitué... mais déjà, tu étais un peu connu. Tu commandas un café et une pâtisserie, te disant que cela suffirait à te maintenir en forme pour le reste de la journée. Tu n'avais rien de spécial à faire, non, mais tu n'étais pas tellement à vouloir passer une journée entière à dormir, surtout quand tu n'avais pas dormi depuis plusieurs jours. Tu grignotas la pâtisserie tout en jetant un coup d'œil à ton téléphone. Pas de nouvelle pour le moment, mais cela faisait moins d'une demi-journée. Tu rangeas ton portable, soufflant faiblement avant de boire d'une traite ton café. Evidemment, c'était amer, et évidemment, tu grimaças. Tu retiras tes lunettes, te frottant le visage un bref instant. Tu aurais peut-être dû demander un café noir plus concentré... à moins que ce ne soit la fin de ta crise d'insomnie qui te rendait à moitié somnolent ?

    Tu croisas tes bras sur la table, puis posas ta tête dessus. Malgré toi, tes yeux se fermèrent, sans franchement prêter attention aux gens autour de toi. Bah, ce n'était pas comme si tu avais une réputation brillante à la base... tant que tu n'avais pas à revivre ton passé. Tu te mis à somnoler légèrement, plusieurs jours sans dormir, c'était épuisant.
    Ribeira Morgan E.
    Ribeira Morgan E.
    Généralement, il était posé à l’accueil de la librairie, installer derrière le comptoir avec son ordinateur allumé sur le côté, un livre ouvert posé devant lui et s’occupait des emprunts. Oui parce que les ventes, il avait des employés pour cela, même si ça ne l’empêchait pas de faire parfois des tours dans les rayons, armé d’un sourire pour conseiller ou guider les plus jeunes à travers les rayons. Et généralement les gens revenait le chercher plus tard…
    Il fallait dire qu’avec sa taille, son tatouage mangeant la partie gauche de son visage et ses yeux vairons, il était difficilement oubliable. Et comme il portait son prénom sur un badge accroché à la poche de sa chemise – comme tout les employés de la librairie et ceux du café-bar d’à côté – tout le monde l’appelait par celui-ci.

    Il était à deux pages de la fin de son livre quand son téléphone vibra, un coup d’œil a celui-ci lui montra le prénom de son frère mais s’arrêta avant qu’il n’ai le temps de décrocher. Le message était clair : Je ne te parlerais pas au téléphone alors bouge ton cul jusqu’au café.
    Ce n’était pas loin, la porte d’à côté… mais avec son frère il faisait souvent l’aller-retour une dizaine de fois par jour : « ça te bouge un peu idiot » lui disait-il. Quel sale gosse… Il en bouderait presque. Presque… par qu’il aimait bien trop son frère pour faire quoique ce soit contre lui et pliait toujours à ses volonté, le plus jeune le savait et en profitait bien.

    Il indiqua à sa chef de vente qu’il allait à côté et elle le chambra gentiment sur un rendez-vous avec une petite amie parce qu’il était « plus que temps » qu’il se case. Cette blague… il croyait au grand amour lui. Et puis, avec sa situation… il lui fallait bien un grand amour pour que la personne accepte de rester avec lui. Il rit simplement en lui disant donc que sa petite amie n’était rien d’autre qu’un sale gosse trop caféine et sortit de la librairie.
    Quelques minutes plus tard, il se retrouvait derrière le comptoir du café, les manches relevés et suivant attentivement les consignes de son cadet pour faire une nouvelle recette que ce dernier avait inventé : un café particulier pour ceux qui ne voulait pas « mettre de sucre dedans ».

    – Je ne comprends toujours pas le concept… maugréa-t-il.

    Il pouvait aussi râler sur le fait que son charmant petit frère voulait qu’il apprenne toute les recette du café par cœur et sache parfaitement les faire alors qu’il ne s’occupait pas du comptoir mais comprenait la logique « et si je suis malade ? Tu fais quoi gros débile ? ».
    Le débile le remerciait donc de sa sollicitude.

    – Bien ! Maintenant tu m’apportes ça à ton brun à lunette assis là-bas !
    – Hein ?!

    Comment ça son brun à lunette ?
    Il suivit le mouvement de main de son frère pour tomber effectivement sur le brun à lunette qu’il avait déjà repéré quelque fois… et soupira. Il s’était fait avoir comme un débutant. Heureusement que son frère était vraiment le seul à pouvoir l’avoir comme ça.

    Comment ce faisait-il qu’il avait repéré le brun ? Eh bien… il l’avait croisé une fois dans la librairie et avait appréciait sa tenue même s’il s’était sentit triste en le voyant sans savoir pourquoi. Mais quand il avait voulu l’approcher – le temps de régler une note – le brun avait disparut de son champs de vision.
    Comble de malchance, quand il avait revu dans son quartier – destin – il avait voulu se lancer à sa poursuite mais encore une fois avait été coupé, cette fois-ci en la personne d’Alexandre lui disant qu’il avait assez traîné pour la journée et qu’il ferait mieux de visser ses fesses chez lui. De ce fait, il avait exprimé toute sa frustration à son frère, décrivant le brunet… et il l’avait trouvé.

    Il avait déjà dit qu’il aimait son frère parfois ?

    Il posa délicatement le grand café sur un plateau avant de le prendre à une main telle un serveur expert avant de s’avancer en grande enjambée vers sa victime. Non, son client donc… qui était endormi sur la table malgré le léger brouhaha ambiant et la musique de fond. Il allait bien ?

    – Excusez-moi monsieur ? Demanda-t-il poliment pour ne pas le déranger.  Vous allez bien ?

    Il posa délicatement son plateau avec la boisson sur la table, faisant bien attention de ne pas toucher le livre. D’ailleurs, son regard s’égara sur le titre… oh-oh…
    Il eut un sourire joyeux même si l'inquiétude se lisait toujours dans ses yeux tant qu'il n'aurait l'assurance que son client allait bien.
    Kisanagi Yhsim
    Kisanagi Yhsim
    Lorsque tu arrivais sur la fin de ces périodes de plusieurs jours sans dormir, tu avais tendance à t'assoupir n'importe où et presque n'importe quand. Il suffisait que tu sois au calme, le plus souvent sans écran devant tes yeux, et tu somnolais quasi automatiquement. Tu t'étais dit que tu allais juste poser ta tête sur tes bras, voire fermer les yeux un instant... mais en fin de compte, tu t'étais endormi. Un sommeil certes assez léger en raison du léger brouhaha ambiant et de la musique, mais tu te reposais un peu quand même. Tu n'étais pas certain que tu retrouverais le sommeil ce soir, alors malgré toi, tu profitais de ce maigre repos. Tu avais pris soin de mettre un marque-page pour ne pas perdre le fil de ta lecture, même si avec ta mémoire, tu n'aurais aucun mal à retrouver l'endroit où tu t'étais arrêté. Simplement, tu préférais éviter de trop la solliciter, elle avait tendance à te faire souffrir plus que de raison.

    Et alors que tu profitais d'un maigre repos de quelques minutes, pas assez pour compenser une semaine sans dormir, tu eus l'impression qu'on s'adressait à toi.


    – Excusez-moi monsieur ? Vous allez bien ?

    Difficilement, tu ouvris les yeux, l'esprit un bref instant embrumé par le manque de sommeil et ce début de repos... avant que ta mémoire ne te rappelle rapidement où tu te trouvais. Tu te redressas en sursaut, retirant ensuite tes lunettes pour te frotter le visage. Tu devais avoir l'air absolument ridicule.

    Pas bien différent d'à l'habitude, tu me diras~

    "Ah, désolé... C'est juste que, je n'ai pas dormi cette nuit, et forcément..."

    Tu n'allais pas mentionner de suite que ton insomnie ne durait pas depuis un jour mais bien depuis une semaine. Non seulement car cela te vaudrait à coup sûr des regards bizarres, mais en plus, on ne te croirait pas. Vu comment la seule chose qu'on avait suggéré pour régler ce souci, c'était de prendre des somnifères... et non, ça n'avait pas marché. Ca t'avait même conduit à l'hôpital en raison d'un surdosage accidentel. Cela datait de plusieurs années, avant que tu n'emménages ici, mais tu étais désormais interdit à vie de prendre des somnifères. Cette interdiction n'était pas franchement dérangeante en soi, tu la vivais même plutôt bien. Cela t'éviterait de recommencer.

    "Encore, désolé, je... Je ne voulais pas vous causer de problèmes..."

    Car c'est la seule chose que tu imaginais causer à quelqu'un. Des ennuis, des problèmes, bref, tu sentais que tu dérangeais la majeure partie du temps. Il n'y avait que les animaux qui ne te faisaient pas te sentir ainsi.
    Ribeira Morgan E.
    Ribeira Morgan E.
    J’eus une expression surprise, n’ayant pas pensé que la cause puisse être aussi… comment dire… habituelle ? Enfin habituelle car je n’étais pas du genre à dormir beaucoup, ne le faisant que lorsque je tombais de fatigue. J’eus alors une petite moue gênée, frottant l’arrière de mon crâne de mon autre main sans savoir quoi répondre à cela. Enfin, dans un sens, j’étais plutôt soulagé que ce ne soit que par la fatigue.
    D’ailleurs, maintenant que j’y pensais, je l’avais déjà vu très fatigué avec les cernes sous les yeux… Ah… enfin… ce n’étais pas comme si je pouvais vraiment juger en réalité… ce serait vraiment l’hôpital qui se moquait de la charité même, venant de ma part. Peut-être que je n’aurais pas dû faire la remarque ? Surtout quand je le voyais s’excuser pour avoir causer des problèmes… il s’était seulement endormi, il n’y avait rien de mal. Et même s’il avait était mal, il n’y aurait pas eu de problème non plus.

    La moue fit place à un sourire plus doux et bienveillant alors que ma main tombait le long de mon corps, le plateau serré sous mon autre bras.

    - Vous n’avez pas à vous excuser. Si vous manquez de sommeil, je suis heureux que ce café puisse vous permettre de vous détendre à ce point.

    C’était même plutôt flatteur qu’une personne qui passait trop rarement pour être appelé “habitué” se trouve assez à l’aise pour se reposer ainsi. Au moins, je n’avais pas à me soucier de l’atmosphère que dégageait le café. vraiment Eve et Nathaniel avaient bien travaillés toutes ses années, c’était là le symbole de leur entente et de leur travail, ils pouvaient en être très fier.
    J’étais rassuré dans un sens.

    - Eve teste un nouveau café, plus doux mais pas très sucré. Il m’a dit qu’il avait pensé à vous en voyant votre air quand vous buviez le votre. Je montrais la boisson à ses côtés d’un geste de la main. C’est la maison qui offre, il aimerait beaucoup avoir votre avis sur cette nouvelle recette.

    Puisqu’il trouvait de toute manière que j’étais mauvais juge puisque je trouvais jamais rien à redire aux recettes qu’il faisait, n’ayant certainement pas le palais aussi délicat que le sien. Sans compter qu’il ne pouvait pas non plus demander à Nathaniel qui n’avait aucun sens du goût alors… un habitué à la caféine et client était effectivement la meilleure option certainement, surtout que c’était eux qui consommait après tout.
    Kisanagi Yhsim
    Kisanagi Yhsim
    Tu avais hélas bien trop l'habitude de tes crises d'insomnie. Déjà que de base, tu n'avais pas un sommeil franchement réparateur, entre tes cauchemars et ta mémoire qui s'amusait à te harceler aux pires moments... et ces crises d'insomnie qui des fois pouvaient durer une semaine entière n'aidaient en rien sur ton humeur. Tu aurais aimé trouver un autre métier, quelque chose qui te tiendrait éloigné de tout ce qui pouvait te faire sentir coupable rien qu'à exister, ou alors un métier au contact des animaux. Mais il t'aurait fallu pour cela un bon paquet d'argent de côté. Pas que ce soit si difficile que cela à avoir, mais en connaissant la règle ici, il fallait que tu fasses attention au timing si tu changeais de métier. Peut-être attendre quelques jours après le renouvellement de ton titre de séjour ?

    Tu avais clairement l'impression d'avoir causé des problèmes aux gérants du café. Tu n'arrivais pas à te persuader du contraire. Si c'était le cas, si vraiment tu leur avais fait du tort et que tu ne pouvais plus mettre un pied ici, tu n'aurais plus qu'à repartir dans ton Japon natal. Recroiser les mêmes visages qui te jugeraient. Et fatalement... Tu tentas de te chasser cette idée de la tête. Tu ne voulais plus retourner là-bas. N'importe où, mais pas dans ton pays natal. Tu étais prêt à prendre n'importe quel travail pour ne plus avoir à remettre un pied là où tu avais grandi... trop de mauvais souvenirs qui ne te laisseraient jamais, hélas.


    - Vous n’avez pas à vous excuser. Si vous manquez de sommeil, je suis heureux que ce café puisse vous permettre de vous détendre à ce point.

    Il le pensait vraiment ?

    Il se moque de toi, là~

    Tu envoyas l'habituelle petite voix se faire voir mentalement, te frottant une dernière fois le visage avant de remettre tes lunettes. Dire que tu ne voyais pas grand chose sans elles... ironique quand on savait que tu étais très doué dès qu'il s'agissait de l'informatique et que tes yeux étaient presque ton principal outil de travail.


    - Eve teste un nouveau café, plus doux mais pas très sucré. Il m’a dit qu’il avait pensé à vous en voyant votre air quand vous buviez le votre. C’est la maison qui offre, il aimerait beaucoup avoir votre avis sur cette nouvelle recette.

    Eve ? Ah oui, le gérant du café... enfin, un des deux gérants. Et il est vrai que tu avais tendance à boire beaucoup de café pour tenir tes journées - peut-être cela te valait aussi de mauvaises nuits - sans pour autant parvenir à trouver l'équilibre entre le goût fortement amer de base et le fait que tu jugeais trop sucré dès que tu mettais du sucre. Tu n'étais pas tellement fan des boissons sucrées, hormis les jus de fruits naturels et le chocolat, quand il n'était pas bourré de sucre.

    "Eh bien, merci... Je vais goûter ça, alors."

    Tu pris la tasse, la portant à tes lèvres pour en boire une gorgée. Ton regard s'illumina légèrement. C'était meilleur que tout ce que tu avais pu avaler comme café !

    "C'est délicieux ! Je n'avais jamais rien goûté de tel..."

    Tu finis la tasse qui t'avait été offerte, ton moral légèrement remonté. Pas assez pour pouvoir te dire de bonne humeur, mais c'était mieux que ce matin.

    "C'est beaucoup plus doux, en effet... Je pense que pas mal de monde pourrait aimer ce café, vraiment."

    Tu ne pus t'empêcher de te demander si ce café spécial avait un nom, ou pas encore... c'était probable qu'il n'en ait pas.
    Ribeira Morgan E.
    Ribeira Morgan E.
    J’eus un sourire heureux alors qu’il acceptait de goûter à cette nouvelle boisson, le regard peut-être un peu ternis par le fait qu’il semblait fuir mon regard. Avait-il remarqué que, par plusieurs fois, j’avais tenté de le rejoindre en le voyant dans les rayons mais avait été interrompu ? Si c’était ça, peut-être que je le mettait mal à l’aise et… hum… j’espérais simplement que ce n’était pas le cas.
    Restant attentif, je vis son regard changer après qu’il ait bu une première gorgée de la boisson et je finis par faire un signe de « ok » en direction de Eve après avoir eut le verdict de notre « cobaye ». Recevant en guise de réponse un air très fier et satisfait de la part de mon petit frère, je me concentrais de nouveau sur mon intriguant interlocuteur. Enfin… intriguant peut- être parce que je ne pouvais pas laisser une personne qui avait l’air aussi seul devant moi sans réagir, surtout quand je les voyais régulièrement. Je ne pouvais pas rester sans rien faire.

    - C'est beaucoup plus doux, en effet... Je pense que pas mal de monde pourrait aimer ce café, vraiment.
    - Tant mieux alors, cela fera plaisir à Eve.


    Je l’observais un moment, hésitant un bref instant avant de me dire que de toute manière, je ne risquais pas grand-chose à demander.

    - Je me demandais… Est-ce que cela vous dérangerait si je m’assois avec vous ? Je vous ai souvent vu à l’a librairie et je dois vous avouer que les choix de lectures que vous avez m’ont intrigué… J’aimerais beaucoup faire votre connaissance si vous acceptez.

    Je continuais de le regarder même si une main frottais l’arrière de ma nuque en signe de gêne. Il était terrible que j’ai tant d’assurance quand il s’agissait de faire quelque chose pour ma famille ou pour mon groupe et même pour les affaires mais que je n’avais plus aucune prestance ni grande confiance quand il pouvait s’agir de mes relations personnelles. Du moins, au moment de les créer.
    Un mouvement attira cependant mon attention vers l’entrée et je fini par me poser sur la chaise avant même qu’il ne me donne la réponse, un soupir légèrement agacé.

    - Désolé de m’imposer alors que je viens de vous le demander mais il semblerait que mon chaperon vienne d’entrer et je n’ai pas envie qu’il me retrouve tout de suite…

    J’espérais qu’il aille vers Eve avant de me voir et que mon charmant petit frère m’aide pour une fois en ne révélant pas ma « planque » du moment. Surtout que c’était lui qui m’avait dit que le brun était là.
    Kisanagi Yhsim
    Kisanagi Yhsim
    Ce n'était pas volontairement que tu fuyais le regard du serveur, du moins, tu supposais que c'était un serveur. Il pouvait tout autant s'agir de quelqu'un travaillant à la librairie, après tout, les deux boutiques étaient reliées, et il te semblait que c'était une même famille qui dirigeait les deux établissements. En tout cas, tu ne cherchais pas volontairement à éviter son regard. Il ne te mettait pas mal à l'aise... non, tu te mettais mal à l'aise tout seul. Et tu n'étais pas le genre à regarder les gens en face, le regard le plus souvent rivé sur ton portable, un écran d'ordinateur ou même simplement le sol. Tu avais du mal à regarder quelqu'un dans les yeux, ayant peur de ce que tu pourrais y voir. Parfois, tu avais peur de ce que les autres pourraient voir dans ton regard fatigué. Absurde, mais c'était ainsi.

    - Tant mieux alors, cela fera plaisir à Eve.

    Eve... le patron du café. Cela te confortait dans l'idée que la personne qui te parlait était un serveur. Tu te sentais un peu plus réveillé que tu ne l'avais été, et tu étais certain que le café qu'on t'avait servi y était pour quelque chose. Ce n'était pas une sieste d'à peine quelques minutes qui était capable de te redonner de l'énergie.

    - Je me demandais… Est-ce que cela vous dérangerait si je m’assois avec vous ? Je vous ai souvent vu à la librairie et je dois vous avouer que les choix de lectures que vous avez m’ont intrigué… J’aimerais beaucoup faire votre connaissance si vous acceptez.

    ... Il le pensait vraiment ?

    Mais non, il se moque de toi voyons ! Qui voudrait prendre la peine de te connaître, au juste ? Tu es ennuyeux à souhait !

    Bizarrement, tu avais l'impression que cette voix dans ta tête était moins forte qu'en temps normal. D'un côté, tu avais envie de lui dire oui, il avait l'air sincère... de l'autre, ta paranoïa habituelle te faisait douter du bien fondé de ses intentions. Cependant, avant que tu n'aies le temps de lui répondre, il vint s'asseoir à ta table, semblant agacé par quelque chose.

    A tous les coups, tu as mis trop de temps pour répondre, et il en a déjà marre de toi~

    Tu l'envoyas mentalement se faire voir, te retenant de te coller une claque. Cela lui aurait fait plaisir que tu t'humilies en public, autant ne pas lui donner cette joie. Heureusement pour toi, le... serveur ? libraire ? - à ce stade, tu ne savais plus franchement - vint te donner la raison de son geste.


    - Désolé de m’imposer alors que je viens de vous le demander mais il semblerait que mon chaperon vienne d’entrer et je n’ai pas envie qu’il me retrouve tout de suite…

    Son chaperon ? Cela ne t'aida pas à y voir plus clair. Quel genre de personne avait besoin d'un chaperon ? Pas que tu critiquais, mais tu ne comprenais pas du tout. Toi, tu aurais davantage besoin d'un garde du corps, voire d'un psychologue compétent... mais c'était autre chose.

    "Oh, ce... ce n'est pas grave. Et, um... ça ne me dérange pas, ça me fera un peu de compagnie."

    Une compagnie toujours plus agréable que celle du parasite dans ta tête. Tu hésitas un peu, pesant le pour et le contre, avant de finalement te décider à relever le regard pour observer la personne qui s'était installée avec toi. Ce serait tout de même respectueux, surtout si vous deviez faire connaissance...
    Dire que tu fus surpris par son apparence était un euphémisme. Il y avait certes ce tatouage qui lui couvrait une partie du visage. Mais ce qui était le plus surprenant - et également quelque peu fascinant - c'était la couleur différente de chacun de ses yeux. L'un était couleur vert émeraude, tandis que l'autre était d'un marron clair. Tu avais déjà entendu parler du phénomène d'yeux vairons, mais c'était la première fois que tu en voyais un exemple en vrai... avec des couleurs aussi harmonieuses.

    Tu te rendis compte que tu le fixais un peu trop et tu secouas la tête nerveusement.

    "Ah, désolé, je... je ne voulais pas vous fixer autant."

    Et voilà, tu te sentais encore idiot.
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