Iroha

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Iroha

Tori naku kowe suyume sama seMiyo ake wataruhin kashi wo.Sorairo haeteoki tsu heniHofune murewi numoya no uchi.

“ い ろ は に ほ へ と
ち り ぬ る を
わ か よ た れ そ
つ ね な ら む ”
“ う ゐ の お く や ま
け ふ こ え て
あ さ き ゆ め み し
ゑ ひ も せ す ”
Iroha
Forum RPG fantastique | Avatar 400*250 | Tout public
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    Kisanagi Yhsim
    Kisanagi Yhsim
    image en 700*233px
    Yhsim Kisanagi

    28 ans - Yūjin




    Carte d'identité
    Nom : Kisanagi
    Prénom : Yhsim
    Nationalité : Japonais
    Date et heure de naissance : 13 septembre 1996, 2h du matin
    Lieu de naissance : Tokyo
    Temps qu'il faisait à la naissance : Tu n’as jamais su le temps qu’il faisait ce jour-là, aucun de tes parents n’ayant voulu te le communiquer
    Métier : Réparateur de logiciels dans une société et hackeur. Tu es aussi ce qu’on appelle un « white hat », en charge de vérifier la sécurité informatique.
    Physique
    Homme/Femme : Homme, définitivement
    Main dominante : Droitier
    Voix : Le plus souvent fatiguée et discrète comme un murmure, par moments sarcastique, voire agressive lors de tes crises. Cependant, tu peux avoir une voix douce et limpide, et pour les rares moments où tu as pu être un peu heureux, elle était chantante comme la brise
    Démarche : Discrète et silencieuse, tu es capable de marcher en te tenant droit sans pour autant émettre de bruit, bien que le plus souvent, tu as une démarche un peu fatiguée en raison de tes insomnies chroniques.
    Taille : 1m85
    Poids et carrure : 83 kg environ – est de corpulence fine, légèrement musclé, peut sembler trop mince pour certains, limite androgyne
    Peau : Claire, ne bronzant pas facilement mais ayant plutôt tendance à prendre des coups de soleil
    Yeux : Bleus
    Cheveux : Noirs aux reflets bleutés
    Signes particuliers : Tu portes des lunettes car tu as une très mauvaise vue, sans, tu ne vois pas grand-chose. Pas au point d’être considéré aveugle, mais disons que tout est flou, sauf ce qui est juste devant toi. Ironique, quand on sait ton talent en informatique. Tu es aussi capable de facilement te déguiser en une personne du sexe opposé, ce qui peut avoir ses utilités... Tu sais parler la langue des signes, mais peu de gens sont au courant de ce point.


    Caractère
    Toutes ces années de souffrance et de solitude t’ont hélas forgé une carapace de méfiance accrue envers toute personne qui tente de se montrer chaleureuse envers toi. Mais dans le même temps, tu souffres de ne pas savoir faire confiance aux autres. Tu en viens souvent à te dévaloriser, alors que certaines personnes peuvent t’apprécier pour qui tu es.

    Tu souffres d’un énorme manque d’affection, tu n’as même pas eu droit à l’amour de tes parents. Enfant non désiré, camarade de classe moqué et humilié, tu ne sais pas quel effet cela fait d’apprécier quelqu’un, quel effet cela fait d’être apprécié pour qui tu es. Tu pourrais être classé comme dépressif, mais tu n’en as pas les symptômes malgré tes nombreuses tentatives de suicide. La plus grave remonte à quelques années, juste avant ta... démission.

    Tu souffres de ce qui peut être appelé hypermnésie. En résumé, tu es incapable d’oublier quoi que ce soit, bon comme mauvais. Ta mémoire te semble sans fin, et elle te tourmente sans crier gare. Si tu couples cela avec des crises d’insomnie qui peuvent te laisser presque une semaine sans dormir, c’est réellement compliqué pour toi d’être joyeux.

    Mais tout n’est pas noir en toi. Tu as quand même un bon fond. Tu adores les animaux et les plantes, et tu n’hésites jamais à voler au secours des animaux en danger ou abandonnés, peu importe si tu y risques ta vie. Après tout, les animaux te le rendent bien, puisqu’ils t’adorent tout autant. Hélas, tu n’as pas de compagnon à toi. Tu rêves d’en avoir un, qui serait ta bouffée d’oxygène... mais tu n’as pas tout à fait le temps de t’occuper d’un animal.

    Parfois, quand tu y repenses, tu ne sais toujours pas d’où t’est venue la force d’esprit qui t’a poussé à agir ainsi le jour où tu es parti. Peut-être as-tu un léger trouble de la personnalité, dans le fond ? Tu devrais demander une étude en profondeur à un psychiatre... mais tu n’aimes déjà pas aller leur parler, malgré que ce soit nécessaire. Leur incompétence prouve que tu as raison.

    Parfois, tu as ce genre de crise. Bien différentes de tes coups de déprime où tu te fais du mal, tu as l’impression qu’il s’agit d’une crise d’hystérie dans laquelle tu rêves de pouvoir tourner cette souffrance en violence envers les autres. Tu sens ces crises arriver, et tu sais que tu dois t’isoler sous peine de blesser quelqu’un... le seul moyen que tu as de contenir ces crises, c’est de te blesser volontairement. Le plus souvent, une balafre dans la paume de la main suffit. Tu n’as pas envie de reproduire un fâcheux incident.

    A l’opposé, il y a Misery. Cet avatar, ce personnage que tu as créé de toutes pièces. Misery a cette assurance qu’il te manque parfois, cette popularité que tu n’as jamais eue. Même si dans le fond, ça reste toi, tu sais que les gens ne t’admireraient jamais autant qu’ils peuvent admirer ton... « alter ego ». Ils admirent le reflet, l’inconnue dans le miroir, sans chercher à voir derrière le masque.


    Questions
    Quel a été ton cadre familial ?
    Dysfonctionnel. Ta mère est partie quand tu n’avais que 2 ans, ton père a ensuite sombré dans une dépression profonde et s’est occupé de toi à minima. Tu as rapidement dû apprendre à te débrouiller seul.

    Comment s'est passée ta scolarité ?
    Chaotique, en résumé. Victime de harcèlement scolaire à cause de tes bonnes notes, avec des professeurs et des surveillants qui ne faisaient rien. Tu ne pouvais pas franchement compter sur ta famille non plus...

    Si tu as décidé de venir sur Amaya pour y travailler, quelle a été la raison ?
    Tu étais dans une mauvaise passe, pas financière, mais personnelle. Il te fallait trouver un endroit qui t’accepterait.

    Que penses-tu de l'île Amaya ?
    Tu ne connais pas cette île entièrement, ne serait-ce qu’en raison de sa taille et du fait que tu n’es pas là depuis si longtemps, mais elle dégage un tu-ne-sais-quoi d’apaisant et paradoxalement de mystérieux. Pas au point de venir à complètement te guérir de ta souffrance intérieure, mais depuis que tu es ici, tu as moins recours aux blessures volontaires.

    Quel est ton désir le plus profond ?
    S’il est un rêve qui est tien... Que tout le monde puisse cohabiter en paix.

    Quelle est ta plus grande peur ?
    Faire souffrir des innocents à cause de tes crises.

    Que penses-tu des légendes, Esprits et autres phénomènes paranormaux ou magiques ?
    Yujin, tu crois au surnaturel. Tu as vu des choses étranges arriver, et tu es aussi capable de voir les esprits, il serait ironique que tu n’y croies pas.

    Quelle est ta réputation sur l'île ?
    On dit de toi que tu ne dors jamais, principalement en raison de l’air fatigué que tu peux parfois avoir. On te décrit comme asocial ou bizarre, car tu es souvent dans ton coin et tu ne parles pas franchement aux autres sauf aux animaux.

    Quel est ton alignement moral ?
    Neutre bon, « bienfaiteur »



    Histoire du personnage


    Qu'as-tu vécu ?


    Parfois, tu te demandes... Pourquoi est-ce que tu as dû vivre tout ça, pourquoi n’avais-tu jamais le droit à cette chose qu’on appelle amour ? Pourquoi est-ce que tout le monde t’a rejeté ainsi ? En quoi étais-tu méprisable ?

    Tes deux parents s’aimaient, du moins, tu le supposes. Tu as cru comprendre que leur amour ne plaisait pas à leurs familles respectives, vu que tu n’as jamais connu tes grands-parents car tout lien avait été coupé. Tes parents vivaient ensemble, dans un appartement un peu trop juste pour deux personnes, et par conséquence trop petit pour trois. Ta mère ignorait ta présence au départ, faisant ce que l’on appelle couramment un déni de grossesse. Et pourtant, tu es venu au monde, un 13 septembre. Enfant prématuré, fragile, poids plume.
    Le choc fut terrible pour ta mère. Oh, elle ne chercha pas à te tuer ni à te faire du mal... Simplement, elle ne parvint pas à t’aimer. Elle essaya au début, mais elle ne ressentait rien pour toi. Rien que de l’indifférence, voire même de l’agacement pour le peu que tu pleurais. Ton père ? Il n’était pas mieux. Il n’avait pas souhaité avoir d’enfant, pas si tôt du moins, et il ne t’aimait pas plus qu’elle. Lui non plus ne te faisait pas de mal, simplement, il ne parvenait pas à se réjouir ou à t’apprécier. T’abandonner à une meilleure famille ? Cela aurait fait le jeu de tes grands-parents, du moins c’est ce qu’il disait au début...

    Tu avais deux ans lorsque ta mère quitta un jour la maison pour ne plus revenir. Tu la réclamas au début, mais voyant que le simple fait de l’évoquer rendait ton père malheureux, tu choisis de ne plus parler d’elle.
    Les enfants sont cruels, tu sais ? De voir que tu rentrais tout seul de l’école, que aucune maman ne venait te voir, ils ont commencé à se moquer de toi. Les lunettes que tu as dû bien vite porter en raison de problèmes de vue n’ont fait qu’ajouter d’autres moqueries. On te bousculait sans ménagement, on te volait tes affaires, on brisait tes lunettes. Les professeurs ne faisaient pas grand-chose pour te venir en aide, aveugles ou prétendant qu’il s’agissait de jeux d’enfants. Au collège, rien ne s’est arrangé. Tu as même été victime de fausses lettres d’amour, te retrouvant à attendre seul durant des heures sans que personne ne vienne, ou alors te retrouvant entouré par tout le monde qui se moquait de toi.

    Vers tes 14 ans cependant, un événement vint changer quelque peu ta vie. Pour la première fois depuis des années, tu avais reçu un cadeau pour ton anniversaire. Un ordinateur. Ton tout premier. Ton père l’installa dans ta chambre et tu pris rapidement tes repères sur cette nouvelle machine. Mieux : tu te découvris un véritable talent avec l’informatique. Fier de toi, tu descendis en trombe pour demander à ton père de venir voir... sauf que tu remarquas qu’il s’était installé comme à son habitude devant la télévision avec de l’alcool. C’était juste une façon de se débarrasser de toi. C’est à cet âge que tu as fait ta première tentative de suicide, suivie de bien d’autres au fil des ans.
    Au lycée, tu choisis de poursuivre des études d’informatique, que tu bouclas rapidement tant tu étais doué. Les autres élèves étaient jaloux de ta réussite et continuaient à se moquer de toi, mais tu avais hélas l’habitude. Sauf que cette fois, tu avais de quoi te venger sur eux. Tes talents en informatique leur étaient bien utiles pour réparer leurs ordinateurs piratés... si on mettait de côté le fait que c’était toi qui les avais piratés.

    Tu devins rapidement un hackeur connu sous le pseudonyme de Misery. Mais tu ne pouvais pas rester seulement un hackeur, il te fallait un métier stable... Tu choisis de suivre un cursus accéléré afin de devenir professeur d’informatique, te disant qu’ainsi, tu pourrais remarquer les élèves se trouvant dans la même situation de harcèlement que celle que tu avais vécue. Cependant, il t’était difficile de devoir faire face à des foules d’élèves parfois ignares...
    Bien que le pire fut lors de ta vingt-quatrième année. Tu étais tenu d’assister à un conseil de classe. Tu savais que l’un de tes élèves était victime de harcèlement, et tu t’étais juré d’évoquer son cas dès que possible. Lors de ce conseil de classe, tu attendis que l’un de tes collègues daigne parler de cet élève, sauf que personne ne le fit. Tu pris la parole, t’attendant à une quelconque réaction... La réponse qui te fut adressée te déplut fortement.

    « Je ne vois pas où est le problème. Ce ne sont que des jeux d’enfants, rien de plus... »

    Des jeux d’enfants, ces mêmes mots que tu avais entendu durant ton enfance. Tu te levas et saisis le directeur par le bras sans dire un mot, l’entraînant jusqu’en haut des escaliers. Tes collègues tentèrent de t’arrêter, mais le regard que tu leur lanças leur fit comprendre qu’ils seraient les prochains s’ils essayaient d’arrêter. Tu tenais le directeur par le poignet, le regard empli d’une sombre détermination.

    « Des jeux d’enfants ?! C’est ainsi que vous voyez la situation ?! Cet élève est harcelé, humilié, frappé, et vous appelez ça un jeu d’enfant ?! Que pensez-vous de ce jeu, alors ?! »

    Tu ne l’avais pas choisi par hasard, son fils faisait partie de la bande qui harcelait l’autre élève. Sans aucun remords, tu le jetas dans les escaliers, fou de rage mais le cœur en morceaux. Tu ne voulais pas en arriver là. Ils t’avaient poussé à bout. Des années de souffrance, des mois à essayer d’ouvrir les yeux aux autres pour qu’ils te ressortent en fin de compte ces mêmes mots que tu avais beaucoup trop entendus... Tu t’enfuis rapidement après cet acte. Un de tes collègues te retrouva plus tard, inconscient, dans un coin isolé. Tu passas de longues semaines entre la vie et la mort, puis de longs mois en « rééducation psychiatrique », comme ton psy s’amusait parfois à appeler ça.

    Une année supplémentaire s’écoula, tandis que tu envoyais des candidatures à l’aveugle, comme d’autres jetteraient une bouteille à la mer. L’argent n’était pas un souci, mais tu ne pouvais pas rester inactif, c’était... particulièrement mauvais pour ton mental. Ce fut au cours de cette année où tu prêtas finalement attention à quelque chose qui t’avait « tourmenté » toute ta vie. Tu étais étrangement capable de voir les esprits. Tu ignorais pourquoi et comment, mais c’était un fait.

    Parmi toutes les annonces auxquelles tu avais postulées, il y en avait une qui était en dehors du Japon. Tu y avais répondu, même si ce n’était que pour un poste de réparateur de logiciels, et même si c’était loin de chez toi. À ta grande surprise, ils te recontactèrent, se déclarant plutôt intéressés par ton profil. Tu leur déclaras être prêt à déménager s’il le fallait, te disant qu’un changement d’air ne te ferait pas de mal.
    L’entretien se fit par visioconférence, et ils décidèrent de t’embaucher, mais pas sans t’avoir averti des démarches à faire. Un visa de travail, une demande de logement sur une île nommée Amaya... Tout cela ne prit pas grandement de temps, du moins en comparaison au temps perdu à chercher un nouveau travail.

    Tu posas le pied sur cette fameuse île il y a de cela deux ans et demi maintenant. Si ton travail n’est pas des plus plaisants, au point que tu songerais à en changer parfois, le changement radical d’air t’a fait du bien. Tu as toujours tes crises et tes insomnies, tu te sens toujours mal, mais... au moins, ici, tu penses ne plus recroiser certaines personnes de ton passé. Et ce sera déjà un bon début si tu veux espérer un jour t’en sortir.

    Parallèlement à ton travail, tu continues tes activités de hackeur, toujours sous le pseudonyme de Misery. Tu travailles seul de ce côté, étant un « white hat » assez particulier.

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 14:11